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Sources spirituelles
Saint Maximilien-Marie KOLBE
Le Père Maximilien KOLBE est né en Pologne. Entré en 1907 au séminaire des Franciscains Conventuels, il fut envoyé à Rome où, encore étudiant, il fonda avec quelques frères la MISSION DE L’IMMACULÉE en vue de sanctifier le monde entier avec l’aide de la Vierge Immaculée.
Ordonné prêtre en 1918 et revenu en Pologne, il fonda, en 1927, un « Couvent-Maison d’édition » confié à Marie : Niepokalanów (Cité de l’Immaculée), centre de vie religieuse et de diverses formes d’apostolat, où plusieurs centaines de religieux vivaient dans une pauvreté de vie vraiment franciscaine. Désireux de communiquer l’amour de l’Immaculée à tous, il partit pour le Japon, où il fonda une institution semblable.
De retour en Pologne, il fut arrêté en 1941 et enfermé dans le camp d’Auschwitz où il y vécut parmi les privations et les persécutions, illuminant de foi, d’espérance et de charité ce lieu de mort et de haine, jusqu’au jour où il s’offrit pour mourir dans le bunker de la faim à la place d’un père de famille. Après avoir soutenu tous ses compagnons, il fut tué par une injection de phénol le 14 août 1941. Son corps fut brûlé au four crématoire le lendemain, fête de l’Assomption.
La Cité de l’Immaculée fut fondée, en 1996, pour œuvrer au triomphe du Cœur Immaculé de Marie, comme l’a prophétisé Saint Maximilien-Marie KOLBE :
« Je crois que dans chaque nation devrait surgir une «Cité de l’Immaculée» qui permettra à l’Immaculée d’agir par tous les moyens, y compris les plus modernes, afin d’éclairer les esprits et d’enflammer les cœurs ! A travers l’Immaculée, notre but est la conquête du monde entier et de chaque âme en particulier à Marie et à travers elle au Cœur très Sacré de Jésus ».
Saint Louis-Marie GRIGNION de MONTFORT
Il est connu pour être le héraut de la Vierge Marie. Rarement, en effet, un auteur spirituel a parlé avec autant de justesse, de tendresse et de passion du Mystère de la Mère de Dieu. Il a toujours eu le souci de présenter Marie dans la perspective d’annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus Christ :
« Si nous établissons la solide dévotion de la très sainte Vierge ce n’est que pour donner un moyen aisé et assuré pour trouver Jésus Christ » (Traité de la vraie dévotion 62)
Il fut avant tout un missionnaire infatigable qui a servi avec ardeur les pauvres et les malades (Hôpital de Poitiers, La Salpêtrière à Paris).
A la Cité de l’Immaculée, nous suivons et imitons ce grand saint (si vénéré par Saint Jean Paul II) en vivant et proposant un chemin de consécration à Jésus par Marie pendant 30 jours dans cette joyeuse certitude qu’annonçait déjà St Louis Marie : « Jésus est venu au monde par Marie, Il reviendra par Marie ! »
Vénérable Marthe ROBIN
Petite paysanne du village de Châteauneuf-de-Galaure dans la Drôme, Marthe Robin est déjà considérée par l’Eglise comme la grande mystique du XXe siècle. Par sa vie d’offrande et de compassion, elle est à l’origine de la plupart des communautés nouvelles qui ont participé au Renouveau annoncé par le concile Vatican II.
Avec le père FINET, son père spirituel, elle a fondé l’œuvre des Foyers de Charité actuellement répandus dans le monde entier. Le père Michel TIERNY du Foyer de charité de Courset écrit ceci : « Dans les rencontres de la Plaine, jamais rien d’extraordinaire aux yeux humains, et pourtant, combien de vies n’ont-elles pas été éclairées, fortifiées, souvent même retournées, à partir d’un simple dialogue avec cette femme si simple » Marthe a reçu du Seigneur Jésus cette mission qu’elle a retranscrite dans des pages précieusement conservées :
« C’est alors qu’Il me parla de l’Œuvre qu’Il voulait réaliser ici à la Gloire du Père, pour l’extension de son Règne dans toute l’Eglise et pour la régénération du monde tout entier :
Oui ! Je veux faire ici quelque chose de nouveau et de très grand (…) Je répandrai sur l’œuvre et sur chacun de ses membres des flots de Lumière et de Grâce ! J’y opèrerai des prodiges étonnants et ma très sainte Mère y accomplira elle-même des Merveilles éclatantes (…) Ma très sainte Mère, qui sera la Reine glorieusement aimée et écoutée en ce Foyer de Mon Amour qu’Elle conduira Elle-même par Sa Présence toute maternelle, y connaitra un véritable triomphe qui rejaillira au loin et sera connu des points les plus reculés de la terre (…) Sa création sera le refuge des grandes détresses qui viendront y puiser la consolation et l’espérance ; et l’abri de ses murs, le signe évident de ma Volonté et l’appel émouvant de mon Cœur aux pécheurs innombrables qui viendront de toutes parts, attirés par ma Mère et par Moi, y chercher la lumière et la guérison de leurs maux dans mon pardon Divin. Je veux qu’elle soit un Foyer éclatant de lumière, d’amour et de charité le centre unique des grandes résurrections spirituelles après la défaite matérielle des peuples et leurs erreurs sataniques, l’oasis vivifiante aux âmes de bonne volonté, aux âmes anxieuses et découragées, aux pécheurs endurcis et sceptiques, la maison de Mon Cœur ouvert à tous. Son rayonnement grandira à la mesure de l’infini et de l’Eternel.»
A la Cité de l’Immaculée, depuis 20 ans, il nous est demandé et donné de participer, en Église, pauvrement mais joyeusement à cette Œuvre de Jésus par Marthe à la main de la Vierge Marie.
Saint Gérard MAJELLA
Fils d’un tailleur de Muro Lucano, au royaume de Naples, il n’avait que 12ans quand son père mourut. Il essaya alors d’apprendre le métier de son père puis de s’engager comme Capucin. Refusé pour des raisons de santé, il tenta en vain de devenir ermite. Lors d’une retraite prêchée par des Rédemptoristes dans son village, il entra dans cette congrégation nouvellement fondée par Saint Alphonse de LIGORI. Mort à 29 ans, sa courte vie est inondée de miracles en tous genres. Considéré comme le protecteur des mères en danger et des petits-enfants, son intercession est souvent invoquée pour avoir un enfant ou un bon accouchement.
La Cité de l’Immaculée, lieu de retraites et de prière, est considérée comme une « maternité » car de nombreuses personnes accueillies et suivies y vivent ou y ont vécu une renaissance.
Une statue de Saint Gérard est présente dans ce lieu depuis plus d’une dizaine d’années sans que ce saint ait été réellement connu et mis en lumière. Mais cette année lors d’un accueil à la Cité, un homme prénommé Gérard, touché par une grâce de renaissance en découvrant la statue de son saint patron, nous a fait prendre conscience du rôle d’intercesseur de ce saint pour toutes les personnes accueillies en ce lieu.